mardi 18 mars 2014

Des tissus qui valent de l'or



Avant l’arrivée des Européens en Nouvelle-Zélande, les Maoris vivaient surtout de la culture de la patate douce . En effet, l’économie de subsistance des Maoris était basée sur l’agriculture. Plusieurs tribus, établies au bord des côtes, survivaient aussi grâce à la pêche. D’ailleurs, c’est toujours le cas aujourd’hui.

Au cours des siècles suivants l’arrivée des Européens, les Maoris ont pourtant développé des économies parallèles reposant, entre autres, sur la vente de produits culturels typiques et sur le tourisme. En effet, les bains thermaux, qui ont été parmi les premières attractions touristiques en Nouvelle-Zélande, appartenaient aux Māoris au départ et tous les bénéfices monétaires leur revenaient. Avec la prise de contrôle des bains par le gouvernement au 19e siècle, les Māoris ont été relégués au rang d’employés, mais l’industrie du tourisme n’est pas disparue de leur économie.  En effet, elle contribue à la mondialisation de la culture maorie. En 2006, plus d’un demi-million de touristes ont expérimenté des activités typiques maories au cours de leur voyage en Nouvelle-Zélande. Le tourisme maori est si populaire que plusieurs hommes et femmes de ce peuple vivent du métier de guide touristique.


Un bain thermal dans la région de Rotorua, sur la côte Sud de l'île



L’art fait aussi partie des économies parallèles maories. Par exemple, les textiles maoris, faits de matériaux naturels tels des peaux d’animaux ou des plantes, sont vendus partout à travers le monde. Les Maoris sont aussi reconnus pour leurs sculptures et leurs bijoux. Les produits maoris sont vendus sur plusieurs sites Internet et constituent une bonne part de leurs revenus.


Un collier koru, qui représente la croissance, l'amitié, la force et la paix.







Deux exemples de tissus maoris traditionnels.



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